Le système d'indemnisation du chômage partiel permet à une entreprise de faire face à une baisse d'activité sans avoir à licencier ses salariés. Cependant, depuis le 1er juin, l'État n'assure plus la prise en charge complète du dispositif, qui avait été mis en place au mois d’avril pour faire face à la crise du covid-19.
Mise à jour des conditions de prise en charge de l’indemnité d’activité partielle
Depuis le 1er juin, la prise en charge par l'État a réduit de 100 % à 85 % de l'indemnité versée au salarié, sauf pour les secteurs faisant l'objet de restrictions en raison de la crise sanitaire comme le tourisme ou la restauration.
Ainsi, les employeurs des secteurs faisant l’objet de restrictions législatives ou réglementaires particulières en raison de la pandémie de covid-19, bénéficient toujours d‘une prise en charge à 100 % de l’indemnité légale due aux salariés (70 % du salaire brut dans la limite de 4,5 Smics).
Selon la ministre du travail Muriel Pénicaud, « ce dispositif a pour but de conserver son travail, à l'entreprise de garder ses compétences ».
Des concertations avec les organisations syndicales
De nouvelles concertations sont en cours entre la ministre du Travail, les organisations syndicales et patronales dans le but d’approfondir les échanges au sujet de l'évolution des critères du chômage partiel et la mise en place d'un système d'activité partielle de longue durée.
Muriel Pénicaud reçoit depuis le 12 juin les responsables patronaux et syndicaux afin de définir les modalités du nouveau dispositif d’activité partielle qui sera appliqué par un accord collectif d'entreprise ou de branche.
Au-delà du chômage partiel, Muriel Pénicaud a été chargée par Emmanuel Macron de gérer quatre autres chantiers pour le soutien à l'emploi :
· le plan soutien aux jeunes ;
· la formation professionnelle ;
· les travailleurs détachés ;
· l'assurance chômage.